Voici mes aventures de ce samedi.
Je voulais m'attaquer au problème perforant de mes portières (je parle évidemment de la rouille). J'aurai peut être mieux faire de m'abstenir, enfin bon, faut assumer ses conneries ...
Ce matin donc levé assez tôt pour pas perdre la moitié de la journée au pieu. M'en vais chez Casto choper deux trois trucs pour mon atelier carrosserie du jour, à savoir du rustol, du WD40, une plaque de tole d'acier brut, et une bobine de fil fourré pour mon pseudo mig sans gaz.
Me voilà parti à démonter la portière conducteur et là déjà première mauvaise nouvelle, 50% de perte sur les écrous qui tiennent les charnières ... ça commence pas sous les meilleurs hospices.
Voici donc la porte en phase initiale :
Je l'installe confortablement sur deux traiteaux en bois et j'attaque à poncer tranquillement. Au bout de 3sec50 :
Au passage, je me rend compte que mon prédécesseur avait déjà eu la même idée que moi pour la "réparation". Un bout d'acier et 3 bon mili de mastic. Un truc immonde que quand tu ponces à la disqeuse tu te transforme en boule à neige, vous savez la boule quand on secoue ça neige ... :
Donc je cogite un peu, je me dis une rustine sur une rustine plus du mastic sur du mastic ... Fred quand même t'es
mais pas à ce point. Alors zou c'est décidé, on vire le panneau. En plus comme ça tu verras la gueule que ça a à l'intérieur histoire d'assurer le coup. Me v'là donc en mission ciseau à bois sur une plaque de tole :
J'étais assez content de moi. Je me suis dis, nickel, tu repose un panneau tout propre là dessus et t'es reparti pour 20 ans. Oui mais ça c'était avant que je m'apercoive que certain morceau n'avait pas survécu ... :
Du coup, je me souviens ce que Vertacomi m'avait dit dans un mail, " le tour de porte risque d'être pourri faudra aussi surement le changer". Allé t'es plus à ça près Fred, coupe coupe coupe !!!
Là je vous présente la première MOKE Break. Bon je vous l'accorde, les vides poches perdent un peu de leur utilité dans cette variante :
Bon, du coup c'était un peu tard pour se lancer sur la seconde porte, j'en ai profiter pour terminer mon réservoir (et vérifier au passage qu'il n'était pas troué).
Le voici avant d'attaquer :
Le voici après quelques soins approfondis :
Petit traitement préventif au Rustol parce que la meule a pas pu atteindre les creux des bosses :
J'ai passé une couche d'apprêt et zous, à l'abri pour séchage cette nuit.
au final, je n'ai même pas allumé le mig, est ce un mal ? pas sûr. Ce qui est sûr en revanche c'est que là où ça boursoufle, ça pénètre !!! Là où ça croustille, t'es dans la merde !